Ça commence comme ça:
Après le passage d’une comète à proximité de la Terre, presque toute la population mondiale est décimée. Regina et sa sœur Samantha survivent et vont trouver refuge dans le studio d’une radio locale. Elles y rencontrent Hector, un routier protégé par la cabine en acier de son engin. Dans ce monde dévasté, les jeunes filles commencent par faire du shopping, mais ce sera sans compter sur des survivants mutants agressifs, et une équipe de scientifiques cherchant à créer un sérum permettant de guérir ce mal.
Ce que nous en pensons:
Si les années 80 ne manquaient pas de films originaux, celui qui nous intéresse aujourd’hui l’est particulièrement.
La nuit de la comète est un long-métrage qui, certes, ne fait pas l’unanimité, mais qui a le mérite d’aller jusqu’au bout de ses idées…
Le réalisateur Thom Eberhardt est un grand amateur du cinéma de science-fiction des années 50. C’est pourquoi son second long-métrage, La nuit de la comète est une véritable déclaration d’amour à cette période du 7e art.
En effet, nous retrouvons ici tous les ingrédients des réalisations des 50′.
Un monde post-apocalyptique, des héroïnes aussi fortes et indépendantes que sexy (selon le modèle des années 80) et surtout des effets spéciaux minimalistes. Pour ce dernier point, il y a fort a parier que le manque de budget y soit pour beaucoup.
Mais ce qui fait le charme de La nuit de la comète c’est qu’il est très ancré dans son époque. Les tenues, la musique et même son humour sont kitchissimes à souhait.
Des aspects visuels et sonores qui feraient presque oublier un scénario plutôt bien ficelé, même s’il souffre d’un rythme très inégal.
Contrairement à ce que l’image ci-dessus pourrait faire penser, La nuit de la comète n’est pas un film de zombies. Leurs apparitions, plus qu’anecdotiques, laissant vite la place à une comédie vaguement horrifique. Les deux sœurs, à peine lâchées dans un monde apocalyptique, en profitant pour faire du shopping façon « Pretty Women« , par exemple.
Cependant, le twist final mettant ne scène un complot scientifique rattrape en partit la légèreté du début du long-métrage.
Pour finir, les Éditions Rimini nous proposent, comme toujours avec leur collection Angoisses, une version entièrement remastérisée du film. Même s’il ne s’agit pas ici de leur meilleure réalisation, le travail effectué est admirable sachant que La nuit de la comète a été tourné en pellicule 35MM et avec un budget très faible.
Si l’image est relativement bonne dans sa globalité, il reste tout de même quelques défauts de-ci de-là. Cependant, rien qui ne pourrait choquer l’œil et quelques scènes sont mêmes sublimes à voir.
Devenu culte aux États-Unis, La nuit de la comète est assez méconnu chez nous. Pourtant, son aspect kitch et son scénario plein de surprises en font un bon petit film très agréable à regarder. Comme à son habitude, Rimini Éditions nous livre une version dépoussiérée du long-métrage qui permet d’apprécier à leur juste valeur les lumières si caractéristiques de la belle ville de Los Angeles .
Les bonus:
Encore une fois, ce nouveau coffret de la collection Angoisses n’offre en bonus que le désormais célèbre livret signé du non moins célèbre Marc Toullec :
- La nuit de la comète : Deux sœurs et la fin du monde – Marc Toullec (24 pages couleur et noir et blanc)
L’historien du cinéma revient ici sur la genèse du film. Il explique à quel point le long-métrage a été dur à produire ainsi que sur les contraintes techniques et scénaristiques que cela a engendré. Le tout est richement illustré de photos tirées du film et du tournage.
Caractéristiques du Blu-Ray/ DVD:
- LA NUIT DE LA COMÈTE
- De: THOM EBERHARDT
- Avec: CATHERINE MARY STEWART, KELLI MARONEY, ROBERT BELTRAN…
- Nationalité: Américain
- Genre: Comédie horrifique, Post-apocalyptique
- Classification: Tous publics
- Durée: 1h35
- Producteurs: Atlantic Releasing Corporation
- Distributeur: Rimini Éditions
- Date de sortie: 29 février 2024
- Prix: 24,97€
Cette chronique a été réalisée à partir d’un Blu-Ray offert par l’attachée de presse du groupe Rimini Éditions .
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