Ça commence comme ça:
À peine remise d’une grave chute, Dominique Ballard, femme d’un riche homme d’affaires, commence à être victime d’étranges et angoissantes visions. Est-elle en train de perdre la tête ? Est-elle victime d’une machination ? La demeure du couple est-elle réellement hantée ?
Ce que nous en pensons:
Une nouvelle fois, Rimini Éditions nous propose une petite pépite toute droite sortie des années 70/ 80.
Dominique, les yeux de l’épouvante, est un long-métrage passé quasi inaperçu à sa sortie, mais qui ne manque pourtant pas d’un certain charme. Nous vous expliquons tout cela dans les lignes qui suivent.
Pour commencer, contrairement à ce que son titre français pourrait faire penser, Dominique, les yeux de l’épouvante n’est pas un film d’horreur.
Il s’agirait plutôt ici d’un thriller fantastique puisque son réalisateur, Michael Anderson, nous livre un scénario, certes, un brin déjà vu, mais qu’il maîtrise à la perfection. Le cinéaste joue avec ses personnages comme il se joue de nous. En effet, tout au long de l’histoire, nous ne pouvons que nous demander si ce que nous voyons est réel ou si tout cela n’est qu’un jeu de dupe.
Dès les premières scènes, Michael Anderson donne le ton avec une atmosphère étouffante. Tous les personnages semblent se méfier les uns des autres et même le manoir, pourtant démesurément grand, nous rendrait presque claustrophobes.
Néanmoins, l’utilisation de procédés, un peu éculés, comme le piano qui se met à jouer tout seul ou des voix qui murmurent à l’oreille (non… pas des chevaux) des protagonistes apporte à Dominique, les yeux de l’épouvante un certain charme.
Enfin, le réalisateur possède un talent indéniable pour la photographie puisque Dominique, les yeux de l’épouvante, est visuellement impeccable. La lumière s’adapte aux diverses situations nous offrant tantôt des scènes oniriques tantôt cauchemardesques.
Encore une fois la restauration faite par l’équipe de Rimini Éditions est époustouflante. Les couleurs sont lumineuses et le piqué d’une netteté remarquable. Quant aux pistes audio, seuls les doublages d’époque trahissent l’âge du film.
Si vous aimez les thrillers à l’ancienne, les ambiances oppressantes ainsi que le charme désuet des productions des années 70, vous ne pouvez pas passer à côté de Dominique, les yeux de l’épouvante. Un long-métrage au rythme lancinant, mais extrêmement bien maîtrisé. À cela s’ajoute une remasterisation époustouflante qui donne au long-métrage une profondeur supplémentaire.
Les bonus:
Encore une fois, Rimini Éditions ne nous propose que son désormais traditionnel livret en bonus, mais qu’importe puisqu’encore une fois, il est de qualité.
- Livret de 24 pages « Milton Subotsky – Un producteur dans la tourmente par Marc Toullec.
Il peut paraitre surprenant de faire un livret sur le producteur d’un film plutôt que sur son réalisateur, mais à la lecture de ce dernier on comprend assez vite que le parcours de Milton Subotsky fût déterminant sur la réalisation de Dominique, les yeux de l’épouvante. Comme d’habitude, ce fascicule est aussi intéressant qu’il est richement illustré.
Caractéristiques du Blu-Ray/ DVD:
- DOMINIQUE – LES YEUX DE L’ÉPOUVANTE
- De: MICHAEL ANDERSON
- Avec: JEAN SIMMONS, JENNY AGUTTER, CLIFF ROBERTSON…
- Nationalité: Américain
- Genre: Thriller fantastique
- Classification: Interdit aux moins de 12 ans
- Durée: 1h40
- Producteur: Sword & Sorcery
- Distributeur: Rimini Éditions
- Date de sortie: 01 septembre 2023
- Prix: 24.99€
Cette chronique a été réalisée à partir d’un Blu-Ray offert par l’attachée de presse du groupe Rimini Éditions .
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