Coup de foudre « Cherokee Rose » de Jérémie Bossone
Ce que nous en pensons :
Avant de nous lancer dans la chronique de Cherokee Rose, nous aimerions prendre quelques lignes pour parler de son auteur/ compositeur et interprète, Jérémie Bossone.
Si vous êtes des habitués de notre site, ce nom vous dit forcément quelque chose puisque nous vous avions parlé (et lui aussi) de son précédent album Décembre italien. Pour les retardataires, vous pourrez retrouver notre chronique ainsi que l’interview de Jérémie Bossone ici.
Pour nous, Jérémie est l’exemple parfait du véritable artiste. Un personnage ayant un pied dans le passé et l’autre dans le futur. Capable de réunir sur un même album des titres aux antipodes les uns des autres, tant dans ses paroles que dans les musiques qui les accompagnent. Un visionnaire privilégiant son art à la « consommation de masse ».
Bref, un génie touche à tout qui nous prouve une nouvelle fois avec Cherokee Rose son talent pour la narration.
Tout commence par La page blanche un titre diablement efficace où Jérémie Bossone montre toute l’étendue de son talent d’interprétation. Une ode à la vie allant crescendo en intensité.
Ensuite, Stendhal sous le préau vient calmer le jeu avec sa mélodie très eighties et ses paroles assez nostalgiques. Puis arrive Mont-Perdu, un ovni qui inaugure (du moins, c’est ce qu’il nous semble) un nouveau style, le « Road sing », une sorte de « road movie », mais sur CD. Là aussi, notre Jérémie Bossone se donne à fond et commence à nous émouvoir avec un antihéros très empathique.
Après la traditionnelle chanson vacharde (marque de fabrique du chanteur), le premier coup au cœur arrive avec Le cercle.
Pour nous, c’est simple, ce titre devrait être écouté par la France entière. Un texte d’une justesse incroyable traitant à la fois de la propension qu’à tout à chacun de juger l’autre tout en nous amenant à nous demander ce que nous deviendrons en temps de guerre. Un déserteur ? Un Saint ? Un résistant ? Un traître ? C’est à ce point précis de Cherokee Rose que nos premières larmes ont coulé.
Après deux titres (Match et Waterloo dans un vestiaire) mélangeant brillamment les chants lexicaux du football et de la guerre, la deuxième salve de larmes a commencé.
Tigre et son outro Le spectacle nous entraînent dans un monde dystopique où un jeune homme tente, autant qu’il peut, de ne pas céder à la haine de son prochain. Un véritable cri du cœur de l’artiste dont, encore une fois, l’interprétation est déchirante.
Afin de nous remettre de nos émotions, Jérémie Bossone (en duo avec Justine Jérémie) nous propose une petite ritournelle à l’air entêtant. Après un retour à une expérience plus personnelle sur les titres Puzzle et Monumental, l’album se termine sur Cherokee Rose (et son intro en live La piste des larmes) où le chanteur nous raconte l’histoire du peuple Cherokee. De quoi nous porter l’estocade finale et nous plonger définitivement dans un torrent lacrymal.
Il y a des albums que l’on écoute d’une oreille et dont nous savons pertinemment qu’ils seront oubliés dès le lendemain. Puis, il y a, ce que l’on appelle dans le monde du hip-hop « les classiques ». Cherokee Rose appartient, et de loin, à la deuxième catégorie. Une véritable claque musicale qui nous transporte d’une émotion à l’autre avec brio. Des textes ciselés et des rythmiques inspirées qui ne laisseront personne indifférent.
Caractéristiques de l’album :
- CHEROKEE ROSE
- De: JÉRÉMIE BOSSONE
- Membres:
- JÉRÉMIE BOSSONE (Chant, guitares)
- BENJAMIN BOSSONE (Claviers, batteries)
- BRICE « WILLIS » GUILLON (Basses additionnelles)
- QUATUOR VIOLAINE DE SHAWN (Arrangements orchestraux)
- Genre: Variété française (Drama Pop. Rap épique. Chanson narrative….)
- Nombre de pistes: 14
- Label: Wolf Walk Unit
- Date de sortie: 17 janvier 2025
- Prix: 15€
Cette chronique a été réalisée à partir d’un album offert par Jérémie Bossone.
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