Caractéristiques du film:
- LE BON GRAIN ET L’IVRAIE
- DE: MANUELA FRÉSIL
- Nationalité: Français
- Genre: Documentaire
- Classification: Tous publics
- Durée: 1h39
- Producteur: La Traverse/ Cinedoc films
- Distributeur: Juste Doc
- Date de sortie cinéma: 28 octobre 2020
Ça commence comme ça:
Ce sont des enfants comme les autres, ils rient, chantent les tubes de Louane et Gims et vont à l’école. Pourtant, tous les matins ils se demandent où ils vont dormir le soir venu. Dans un hall de gare ? Dans un centre d’hébergement ?
En France, aucun enfant ne devrait se poser ces questions…
Ce que nous en pensons:
Pour être tout à fait honnêtes, aux Petites Chroniques nous ne sommes pas vraiment des amateurs de documentaires. Cependant, Le bon Grain et l’ivraie a su nous cueillir. En choisissant de suivre des enfants, la réalisatrice Manuela Frésil nous offre un point de vue unique sur les conditions de vie des migrants en France.
En effet, la spontanéité des petits interviewés ainsi que leur joie de vivre, malgré les épreuves qu’ils ont du endurées, change radicalement de l’image habituelle que l’ont nous montre des migrants. En résulte un film tout en nuances qui nous laisse constamment entre rire et larmes. Les mots d’enfants côtoient ici des images chocs, comme cette famille qui trouve refuge, le temps d’une nuit, dans une structure d’air de jeux.
Vous l’aurez compris, la réalisatrice Manuela Frésil ne cherche pas à tirer absolument sur la corde sensible, préférant une vision réaliste de l’enfer que traversent ces oubliés que sont les enfants de migrants.
De plus, la réalisatrice en profite pour souligner, au détour d’une scène très touchante, l’abnégation de certaines personnes qui sont prêtes à tout donner pour aider leurs prochains. Ainsi nous découvrons Thérèse qui n’hésite pas à dormir parfois dans le couloir de son immeuble afin de laisser sa chambre à des familles dans le besoin.
Pour conclure, Le bon grain et l’ivraie est un documentaire qu’il faut avoir vu et cela pour plusieurs raisons. La première est qu’il n’est ni démagogique ni moralisateur. Ce sont simplement des tranches de vie avec leurs phases de joie et de galère. Viennent ensuite des enfants adorables, plein de vitalité, même si quelques fois leurs nerfs lâchent (et nous en ferions de même pour moins que ça). Manuela Frésil ne porte ici aucun jugement et laisse les spectateurs seuls juges de la manière dont ces enfants sont traités encore aujourd’hui en France.
Cette chronique a été réalisée à partir d’un lien offert par l’attachée de presse du groupe.
Notre note:
4/5