Critique « Cycles » d’Absence of colors

Depuis les débuts des Petites Chroniques, nous avons eu l’occasion de découvrir des artistes aux multiples styles et inspirations.
Pourtant, avec Cycles, le groupe Absence of colors a réussi à totalement nous déstabiliser.

Comme tous cerveaux pris à contre-pied, le nôtre s’est donc mis à chercher une similitude avec quelque chose que nous connaissions déjà.
Bizarrement, l’album qui nous est venu à l’esprit est l’excellent OST de Silent Hill premier du nom. Pourquoi cette association pour le moins étrange ? Impossible de le dire dans un premier temps. Pourtant, après plusieurs écoutes, une évidence s’est imposée à nous.

Tout comme dans l’album susnommé, il se dégage de Cycles une espèce de plénitude mêlée à quelque chose de plus angoissant.
En effet, le duo Damien Bernard et Olivier Valcarcel nous propose des musiques assez planantes composées grâce à un mélange très réussi entre instruments traditionnels et outils numériques.

Des petits morceaux de nuages que des paroles scandées comme au travers d’un vieux transistor viennent déchirer de temps à autre. Un procédé qui donne à ces textes une tournure étrange. Nous avons parfois l’impression d’un discours bienveillant, puis dans le titre suivant, d’un monologue tout droit sorti d’un écrantel du roman 1984 de Georges Orwell .

Pourtant, si Cycles, le premier EP des Absence of colors, surprend par la qualité de ses morceaux, c’est bel et bien lors de ses prestations live que le groupe excelle. Damien Bernard et Olivier Valcarcel nous proposent une véritable expérience qui va bien au-delà de la musique. Des shows son et lumière dignes des plus grands artistes que nous vous recommandons vivement de vivre si vous en avez l’occasion.

Alors qu’en musique tout semblait avoir déjà été fait, Absence of colors vient nous rappeler que l’esprit humain n’a pas de limite. L’EP Cycles est composé de mélodies envoutantes, pour ne pas dire carrément planantes, mettant en valeur des paroles engagées. Un cocktail rafraichissant qui intrigue autant qu’il séduit. Enfin, pour parfaire l’expérience, nous vous conseillons d’aller jeter un œil, et surtout de vous abonner, à la page YouTube du groupe (que vous trouverez ici) afin de découvrir quelques-unes de leurs prestations scéniques.

Cette chronique a été réalisée à partir d’un EP offert par Olivier Valcarcel sur la recommandation de l’attaché de presse du groupe Minimal Chords.