Ça commence comme ça:
Afin d’intégrer une confrérie étudiante, Julie doit se soumettre à un rite d’initiation : passer une nuit entière dans un imposant monument funéraire, sous le contrôle de deux autres étudiantes. Or, le mausolée est celui d’un ancien mage, qui possédait de terrifiants pouvoirs psychiques.
Ce que nous en pensons:
Les Éditions Rimini continuent de nous replonger dans l’ambiance horrifique des années 80 avec One dark night, une petite série B plus ou moins tombée dans l’oubli qui mérite tout de même d’être vue.
Alors, autant vous prévenir tout de suite, comme le laisse présager sa classification tous publics, One dark night ne vous fera pas mourir de frayeur. Plus qu’un film d’horreur, nous avons à faire ici à une sorte de thriller vaguement angoissant mélangé à un teen movie avant l’heure.
En effet, le réalisateur Tom McLoughlin ( Vendredi 13 – Chapitre 6, Sous le silence…), qui signait ici son premier film, nous entraîne d’abord dans une enquête paranormale sur un multiple homicide avant de changer complètement de cap. Très vite, nous suivons les déboires de Julie, une étudiante prête à tout pour intégrer une confrérie composée, évidemment, de véritables pestes. À cela s’ajoute une rivalité amoureuse, qui apporte encore un brin de déjà vu au scénario.
C’est donc en alternant intrigue portant sur un meurtrier psychokinésique et tranche de vie lycéenne que One dark night parvient à retirer son épingle du jeu. Mieux, afin de faire monter la pression chez les spectateurs, Tom McLoughlin prend le temps de développer ses deux univers bien séparément avant de les confronter dans une fin épique.
Si One dark night, dans sa globalité, rassemble autant qu’il divise, tous s’accordent à dire que son final est grandiose. Surprenante, visuellement impeccable (pour l’époque) et rythmée, cette dernière scène donne toute sa superbe au film. Pas étonnant d’ailleurs qu’à sa sortie toute la communication faite autour du long-métrage exploitait ces quelques minutes, induisant ainsi les spectateurs dans l’erreur. Un choix stratégique hasardeux qui explique la déception de ceux qui s’attendaient à une sorte de Nuit des morts-vivants.
Pour finir, d’un point de vue technique, cette remastérisation nous a semblé un peu en deçà de ce que nous propose habituellement les Éditions Rimini. Si, un travail a indéniablement été fait, de nombreuses impuretés dans l’image restent présentes et la bande-son est loin d’être parfaite. Des inconvénients qui ne gênent en rien le visionnage et apportent même une petite touche VHS so kitsch !
Loin d’être vraiment mauvais, One dark night – Nuit noire est un long-métrage en demi-teinte. Composé d’autant de qualités que de défauts, le film peut rebuter certains spectateurs. Pourtant, le développement de l’enquête et sa fin grandiose méritent à elles seules le visionnage de cette bonne petite série B des années 80.
Caractéristiques du Blu-Ray/ DVD:
- ONE DARK NIGHT (Nuit noire)
- De: TOM MCLOUGHLIN
- Avec: MEG TILLY, MELISSA NEWMAN, ROBIN EVANS…
- Nationalité: Américain
- Genre: Thriller horrifique
- Classification: Tous publics
- Durée: 1h34
- Producteur: Picture Company, Inc
- Distributeur: Rimini Éditions
- Date de sortie: 16 février 2023
- Prix: 24,75€
Les bonus:
- À Tombeaux Ouverts : livret de 24 pages conçu par Marc Toullec
Une fois n’est pas coutume, Rimini Éditions ne nous proposent pas de bonus sur les Blu-Ray et DVD. Cependant, le livret est, comme toujours avec l’éditeur, aussi complet que richement illustré.
Cette chronique a été réalisée à partir d’un Blu-Ray offert par l’attachée de presse du groupe Rimini Éditions
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