Ça commence comme ça :

Lilith, une chasseuse de primes au passé trouble, revient à contrecœur sur sa planète natale, Pandore, la planète la plus chaotique de la galaxie… Sa mission est de retrouver la fille disparue d’Atlas, l’homme le plus puissant (et le plus méprisable) de l’univers. Pour y arriver Lilith va devoir former une alliance inattendue avec une joyeuse équipe de marginaux : Roland, un mercenaire chevronné ; Tiny Tina, une pré-ado avec un gros penchant pour la démolition ; Krieg, le protecteur musclé de Tina ; Tannis , une scientifique fantasque ; et Claptrap, un robot très bavard. Ensemble, ces héros improbables vont devoir affronter les pires espèces extraterrestres et de dangereux bandits pour découvrir les secrets les plus explosifs de Pandore. Basé sur l’une des franchises de jeux vidéo les plus vendues de tous les temps, bienvenue à BORDERLANDS !

Ce que nous en pensons :

Avant toute chose, il est important de préciser que nous n’avons jamais joué à Borderlands. C’est pourquoi cette chronique va s’attacher uniquement à notre ressenti en tant que spectateur.

Eli Roth est surtout connu des fans de l’horreur puisque nous lui devons des longs-métrages mythiques tels que Hostel I et II, Knock Knock ou encore Cabin Fever. C’est pourquoi nous avons été surpris de le voir aux commandes d’un blockbuster comme Borderlands. Un changement de style salutaire qui donne un résultat à la fois drôle, nerveux et extrêmement rythmé.

Alors, certes, l’histoire, nous la connaissons (et pas seulement dans le monde du jeu vidéo). Une prophétie, une antihéroïne devant malgré elle faire équipe avec des bras cassés qu’elle déteste (au début de l’aventure tout du moins), une arche légendaire… Cependant, Eli Roth parvient, à grands coups de flingues et autres explosifs, à nous entraîner dans un scénario ou chaque temps mort dure à peine 5 minutes.

Oui, Borderlands est joyeusement régressif ! Du cinéma d’action et d’humour comme on en faisait dans les années 90. Un hommage à des longs-métrages comme Last action hero, Bad Boys ou Rush Hour. Un pur moment de divertissement où nous pouvons mettre notre cerveau sur veille et simplement apprécier ce petit plaisir coupable.

Vous l’aurez compris, avec Borderlands on ne s’ennuie pas une seule seconde. D’autant plus qu’à des situations souvent comiques, vient s’ajouter Claptrap, un robot plus que bavard doublé par l’excellent Jack Black dans la version originale. Ce petit personnage, en plus d’être très attachant, est, pour nous, l’un des plus drôles du cinéma contemporain. Ces répliques sont hilarantes et il n’est ni plus ni moins que le Pierre Richard de l’espace.

Nous terminerons cette chronique en évoquant la distribution de Borderlands. Lorsque l’on voit Cate Blanchett (Little Fish, Paradise road, la saga du Seigneur des anneaux…) et Jamie Lee Curtis ( La saga Halloween, Un poisson nommé Wanda, My girl…) à l’affiche d’un film d’action/ comédie, il y a de quoi se demander si le casting ne s’est pas fait au tirage au sort. Pourtant, il faut bien avouer que les deux actrices méritent leur place pour Pandore, tant elles sont excellentes dans cet exercice. Et que dire de la jeune Ariana Greenblatt (Bad moms 2, Love and monsters, Barbie, dont nous vous parlions ici…) ? Elle est tout simplement brillante dans la peau d’une adolescente tout ce qu’il y a de plus « attachiante ».

Pour résumer, Borderlands est fun, rythmé et explosif… Son seul défaut est donc de s’appeler ainsi. En effet, il est toujours hasardeux de s’attaquer à un portage de jeu vidéo au cinéma, il suffit de citer des navets tels que la saga Resident Evil (live action), Super Mario Bros (là aussi en live action et dont nous vous parlions ici) ou encore Alone in the dark. Preuve en est encore une fois puisqu’un grand réalisateur comme Eli Roth peut se casser les dents à cet exercice.

Bonus :

• Borderlands, du jeu à l’écran (41 min VOST)
  Des segments mis bout à bout créant une sorte de making-of géant du film. Vous pourrez y trouver, entre autres, des infos sur les costumes, les décors, les effets visuels et, bien sûr, en quoi le créateur du jeu s’est investi dans le projet.

Caractéristiques du Blu-Ray/ DVD :

• BORDERLANDS
• De: ELI ROTH
• Avec: CATE BLANCHETT, JAMIE LEE CURTIS, ARIANA GREENBLATT…
• Nationalité: Américain
• Genre: Comédie, action, Science fiction
• Classification: Tout public (Avec scènes de violence)
• Durée:
• Producteur: Lionsgate
• Distributeur: SND Films
• Date de sortie: 5 décembre 2024
• Prix: Blu-Ray: 19,99€/ Blu-Ray 4K: 29,99€/ DVD; 15,99€

Cette chronique a été réalisée à partir d’un Blu-Ray offert par l’attachée de presse du groupe SND Films

Nos notes :