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Test « Taggle patron ! »

Caractéristiques du Jeu:


  • TAGGLE PATRON !
  • Auteurs: YVES HIRSCHFELD et FABIEN BLEUZE
  • Distributeur: LE DROIT DE PERDRE
  • Durée moyenne d’une partie: 30min
  • Nombre de joueurs: 3 à 12
  • Genre: Cartes, ambiance, apéro
  • Age: à partir de 16 ans
  • Prix: 27€

Ce que nous en pensons:

Oyez ! Oyez ! Camarades syndiqués (ou pas d’ailleurs) la famille Taggle (Ta bouche, Taggle, Paf dans Taggle et Taggle d’amour) s’agrandit avec Taggle patron ! 
Un titre doublement bien choisi, puisque d’une part, on comprend tout de suite qu’il est le dernier-né des Taggles et d’autre part, c’est un jeu de mots bien trouvé, pour ne pas dire, glacé et sophistiqué (comme disait feu Gotlib).  
Qui n’a jamais rêvé de pouvoir dire Taggle patron ? Un souhait que les Éditions Le droit de perdre exaucent, ou presque, avec ce jeu.
Pourquoi presque ? Nous vous expliquons tout dans les lignes qui suivent…
Ça, c’est du teasing !


Taggle patron ! (Hirschfeld, Bleuze) – Le droit de perdre – 2022

Avant toute chose, pour ceux qui se poseraient la question, non, nous ne sommes pas rémunérés au nombre de Taggle que nous plaçons dans ce test. 
Taggle patron ! est d’une simplicité à toute épreuve. Tout d’abord, il vous faudra réunir au moins trois amis ou à défaut des proches à la rigueur des collègues. Mais, attention ! Les animaux de compagnies ne peuvent pas participer à ce jeu, même ceux à qui il ne manque que la parole ! Cependant, peut-être un jour verrons-nous un Taggle le chien… Si ce jeu sort, rappelez-vous chers lecteurs de qui en avait eu l’idée !
Bref, une fois que vous vous serez acquitté de la formalité susnommée, la partie peut (enfin) commencer.

Pour commencer, chaque joueur doit poser devant lui 2 cartes « compteur » l’une sur l’autre , en cachant les niveaux.
Il faut définir ensuite qui endossera le premier le rôle de la ou du boss. Une fois choisi, la méchante ou le perfide patron(ne) devra piocher autant de cartes « réflexions » qu’elle ou qu’il a d’employés. Les autres joueurs devront, quant à eux, prendre une carte « répliques ».

Les hostilités commencent alors, le ou la boss lit une réflexion à l’un ou l’une de ses employé(e)s qui devra rétorquer par la réplique de sa carte qui lui parait la plus appropriée. La ou le patron(ne) enchaine ensuite avec un(e) autre employé(e) jusqu’à ce qu’ils y soient tous passés. Oui, ce jeu peut tourner à la boucherie, mais c’est la dure loi de l’entreprise après tout…
À la fin du tour, le joueur qui aura donné la réplique la moins bien sentit se prendra un retentissant Taggle de la part de sa ou son responsable. Il n’aura plus qu’à descendre, tout penaud, la carte « compteur » du dessus pour rétrograder d’un niveau dans la hiérarchie de l’entreprise. 

Une fois le tour terminé, la personne se trouvant à la gauche de la ou du patron(ne) le devient à son tour et ainsi de suite. 
La partie se termine lorsque quelqu’un tombe au dernier niveau de son « compteur ». 
Mais, il n’y a donc pas de gagnant dans Taggle patron ! me direz-vous ? ET bien si, lorsque le perdant est désigné, la personne se trouvant le plus haut dans son « compteur » remporte la partie. 


Taggle patron ! (Hirschfeld, Bleuze) – Le droit de perdre – 2022

À noter que les joueurs devront utiliser une fois chaque « répliques » de leur carte avant de pouvoir en piocher une nouvelle. 

Pour avoir testé Taggle patron ! entre amis, nous pouvons vous affirmer que dès le premier tour la mauvaise foi prend le dessus. Ou alors devrions-nous peut-être changer d’amis ? Entre ceux qui appliquent la loi du Talion et Taggle tous ceux qui les ont tagglé, peu importe leur réplique et ceux qui préfèrent le vieil adage des Shadocks « Pour faire le moins de mécontents possibles, il faut toujours taper sur les mêmes… La partie a vite tourné au règlement de comptes à O.K. Corral. Toujours est-il que tout le monde a passé un excellent moment, et c’est le principal après tout. 
Enfin, pour en revenir à notre introduction (et mettre fin à son teasing insoutenable). Dans Taggle patron !, comme dans la vie, au final c’est toujours le boss qui aura le dernier mot. 

Cette chronique a été réalisée à partir d’un Jeu offert par l’attachée de presse du groupe LE DROIT DE PERDRE

Notre note:
3.5/5

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